Samedi matin, les enfants des classes de maternelle et de CP des écoles d’Aubusson ont défilé dans le centre ville. Sur le thème des fruits et des légumes, à grands coups de sifflets, les enfants sont partis de l’ancienne école Jules Sandeau pour se rendre à l’école Villeneuve. Ils ont traversé Aubusson avec leurs parents, leur maître et maîtresse, les animateurs des ateliers péri-scolaires et toutes les personnes qui profitaient de ce bien joli spectacle. A l’arrivée, un groupe a chanté avant que Monsieur Carnaval ne soit brûlé dans la plus belle tradition sous le soleil!

La réflexion menée par la municipalité sur l’éclairage public se poursuit. Après la baisse d’intensité de l’éclairage public en centre ville, l’extinction des candélabres dans les écarts de 23h30 à 5h30, les nouveaux lampadaires à led…des horloges astronomiques sont installées pour « piloter » l’éclairage public dans les écarts.
Avant,  des interrupteurs crépusculaires (basés sur le lumière) déclenchaient l’allumage et l’extinction des lampes. Maintenant, ce sont des horloges astronomiques, réglées sur les horaires officiels du jour et de la nuit, qui prennent les commandes. D’autres programmations sont toujours possibles et sans intervention manuelle.

L’électricien des services techniques a déjà installé des horloges astronomiques à la Lune, La Chassagne, Beauplat (sur la photo), La Seiglière, la Villatte…

Depuis quelques jours, l’entreprise Noizat réalise des travaux sur le réseau de gaz dans Aubusson. A cette occasion, les ouvriers ont découvert une évacuation d’eau usée en très mauvais état, place de la Paix.

Les agents des services techniques municipaux ont donc changé la buse en ciment détériorée par du nouveau matériel en PVC. Ils vont poursuivre en réalisant un revêtement de sol en béton (trottoir). L’entreprise Noizat fera ensuite un enrobé à chaud sur la partie qui lui incombe (voie).

Les membres du CMJ se sont rendus à la cantine pour visiter les locaux et apprendre le fonctionnement du service. Reçus par la directrice Christine Lion, les enfants ont découvert l’envers du décor.

Ces locaux , ils les ont connus mais il y a longtemps. En effet, les écoliers de l’école « La clé des champs », avant de manger dans leur nouveau réfectoire sur place, se restauraient au ALSH Pierre Pidance.
La cantine, rue Jules Sandeau est aujourd’hui le lieu où sont préparés les repas des enfants et ceux des bénéficiaires des repas à domicile.

Christine Lion a bien détaillé les tâches réalisées par les agents de la cantine scolaire

Les enfants se sont montrés curieux, ils ont posé de nombreuses questions sur le matériel bien spécifique à la préparation des repas et à leur stockage : cellule de réfrigération rapide, chambre froide positive, table de maintien des températures…
Il a aussi été question des horaires du personnel et de toutes les tâches nécessaires avant que le repas n’arrive dans l’assiette. Le repas, c’est la face immergée de l’iceberg. Avant et après, le travail est colossal.

Un menu pour une semaine, cela se réfléchit. Il faut à la fois équilibrer le repas quotidien mais aussi  veiller à la diversité sur la semaine.
Pour s’assurer que les enfants avaient compris, Christine Lion leur a proposé de créer un repas en s’aidant des pastilles de couleur pour l’équilibre alimentaire mais en tenant compte aussi de la préparation de chaque plat.

En effet le personnel peut difficilement éplucher des carottes qui seront râpées ensuite, éplucher des pommes de terres qui garniront un gratin, éplucher des pommes pour une tarte…La manutention est aussi un élément déterminant dans les choix du repas.
Idem pour la cuisson. Difficile de prévoir une quiche en entrée, suivi d’un gratin de légumes et d’œufs au lait : les fours de la cantine n’y suffiraient pas.

Les jeunes conseillers ont donc créé le menu de la semaine prochaine du 21 au 25 mars.

Autre initiative, la sensibilisation aux déchets qui devraient être mise en place dans les semaines à venir en pesant ce qui est jeté à la fin du repas et en dessinant des courbes pour s’améliorer. RV dans quelques temps pour voir le résultat.

Le SDIS 23 accueille actuellement des stagiaires de la Formation Initiale des Lieutenants de sapeurs-pompiers professionnels dans le cadre d’une semaine d’immersion dans un Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS) de 5^e catégorie.
Ils s’agit de deux pompiers du SDIS 33, un du SDIS 95 et un du SDIS 91 en avant dernière semaine de fin de formation initiale de pompiers à l’ENSOSPS à Aix en Provence.

Sous la responsabilité du Lieutenant Soline Rémond, chef du service formation/sports du SDIS 23, les stagiaires s’immergent en poursuivant 2 objectifs:
- Donner aux nouveaux officiers des informations opérationnelles sur leur futur environnement professionnel.
- Elargir leur champ de connaissances, par présentation d’un SDIS très différent de leur corps d’affectation. Les stagiaires sont tous issus de SDIS de 1ere catégorie, avec plus de moyens humains et financiers.

 Rencontre avec le chef de centre et le maire

Mercredi, ils sont venus passer la journée à Aubusson, pour rencontrer l’équipe de garde au centre d’Aubusson et s’entretenir avec le chef de centre, le Lieutenant Jean-Claude Bonventi, qui anime une équipe mixte à forte connotation volontaire.
A la demande du Lieutenant Soline Rémond, Michel Moine a accepté d’aborder sa fonction de DOS (Directeur des Opérations de Secours) avec les stagiaires, et de revenir en particulier sur le décès du Major Christophe Chaussat en mai 2012.

Le maire et le chef de centre ont tour à tour présenté la ville et insisté sur l’importance d’un bon relationnel entre les pompiers et les élus.

 » Jamais une intervention n’est anodine « 

Ensuite, c’est  le décès du Major Chaussat qui a alimenté la conversation. Presque 4 ans plus tard, l’émotion reste palpable pour ceux qui ont vécu ce drame.
Les stagiaires ont écouté attentivement l’historique des faits.  » La fatalité, on n’y va pas, on y court! » insiste le Lieutenant Bonventi. Christophe était un garçon réfléchi, très axé sur la sécurité…mais en une fraction de seconde, c’est le drame ».
Les futurs lieutenants ont aussi posé des questions sur la gestion d’un tel moment dans une caserne, sur le traumatisme qui en découle pour la ville entière.

 Les stagiaires, aux côtés de Soline Rémond, très attentifs aux propos de Jean-Claude Bonventi et Michel Moine

Michel Moine et Jean-Claude Bonventi ont eu des réponses unanimes sur la gestion d’un tel moment : en parlant, en s’épaulant entre pompiers et élus, en faisant appel à un psychologue, en constatant l’appui de la communauté aubussonnaise.
Comme l’a rappelé Michel Moine, Aubusson est une petite ville où chacun est à la fois connu par sa profession, son engagement associatif ou sportif, sa vie familiale. Difficile de ne pas être affecté par un tel drame, à plus forte raison si on est acteur des recherches qui suivent ce drame.

Une fois l’accident survenu, il faut aussi s’occuper de la famille, de l’aide matérielle qui doit être apportée, de la cérémonie…Un tel drame marque à jamais la communauté municipale.